Un de mes jobs au Passeport valaisan est de faire le tour de nos partenaires pour tester, goûter, rencontrer et en faire un « compte-rendu » sous forme d’un blog.
Mon premier partenaire est le Stand-Up Paddle au Domaine des Îles à Sion. Stand-Up Paddle traduit littéralement veut dire « Pagaie debout ».
“Pour ceux qui ne me connaissent pas, le sport ce n’est pas mon fort. Je ne suis pas très coordonnée au niveau bras, jambes et tête. Et je maintiens difficilement mon équilibre sur terre ferme. Pagaie debout… Je sens que je vais m’amuser.“
C’est Julien, maître-paddle, qui m’accueille et m’en explique les bases. Lorsque j’empoigne ma rame (encore sur la terre ferme), à l’envers du bon sens, il a la gentillesse de ne pas rire et me fournit un gilet de sauvetage, "au cas où" (…).
Bref explicatif
Ma planche est assez longue et large, contrairement à d’autres. Pour reprendre l’analogie de Julien, la paddle c’est comme le vélo. Il en existe de toutes formes et de toutes tailles. On peut en faire sur la mer ou l’océan, dans les rivières et la Suisse a développé le paddle sur le lac ou les gouilles, beaucoup plus adapté pour les débutants, les peu sportifs et les enfants.
D’abord, je me jette à l’eau
Julien attache un velcro autour de ma jambe pour éviter de perdre ma planche si (quand) je tombe à l’eau. Il me conseille de commencer à genoux en poussant doucement avec ma pagaie pour sortir de la zone où se trouvent les enfants (sage conseil).
Étrangement, lorsque je monte sur la planche, elle ne bouge pas beaucoup. Rapidement (après avoir compris comment tenir ma rame), je me sens suffisamment à l’aise pour me mettre debout. Et j’y arrive sans trop d’encombre. Je dirais même que c’est assez agréable comme sensation. Il faut un peu plier les genoux, serrer les abdos pour se maintenir debout (mais je n’ai pas l’impression de faire du sport, c’est un réflexe instinctif pour ne pas tomber), se tenir droit et pousser avec sa rame. Le mouvement m’est venu vraiment facilement même si j’ai eu quelques difficultés à comprendre comment tourner avec la planche.
Et puis je me pose…
En sortant de la baie, le courant est plus fort et c’est assez difficile de lutter contre le vent. Le plus simple, se mettre à genoux ou assis pour pagayer vers un endroit plus à l’abri. J’ai l’impression d’être Yakari dans son canoë – les peaux de bête en moins.
“Et puis se poser sur la planche, bronzer, boire une bière (il y a assez de place sur la planche pour y mettre une bière, un enfant, un pote, un sac, un chien…), se sentir bercer par le clapotis de l’eau et se laisser porter par le courant.“
La sensation est très relaxante, je n’entends plus les gens, seulement les chants des oiseaux et le murmure du vent dans les arbres (l’eau me rend très poétique).
Et enfin j’ose !
Avec cette sensation de paix et de calme qui m’a envahie ainsi que la facilité à trouver un équilibre sur la planche, je tente quelques positions de yoga (enfin je crois que ce sont des positions de yoga) : un pied levé, un pied en avant, je lève le genou (ça balance un peu), je lève la jambe (ça balance beaucoup mais je me rattrape) puis je tente la position de l’arbre et plouf dans l’eau ! ça, c’est fait…
Du coup je nage un moment autour de ma planche avant d’y remonter très « gracieusement » (si vous avez déjà vu un phoque se traîner sur le rivage, vous pouvez vous faire une idée plutôt précise de ce que j’entends par gracieusement). C’est le moment de rentrer. L’heure m’a semblé passer en quelques minutes à peine.
Cette sensation de ne faire qu’une avec l’eau, de « marcher » sur l’eau est assez étonnante. Un bref instant je me suis prise pour Jésus marchant sur le lac Tibériade. Et c’est sur cette bonne lancée que je m’en vais démultiplier le vin et les planchettes valaisannes pour le Passeport valaisan. A bientôt !