Révélation 3 : J'aime le théâtre
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J'ai été secrétaire, le renard du Petit Prince (je ne suis pour toi qu'un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m'apprivoises, nous aurons besoin l'un de l'autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde), un livre de poésie qui se faisait arracher ses pages (spoiler alert : j'ai survécu à ce triste sort)... Je suis parfois très mélodramatique (lorsque je fais du sport. Ou si j'ai faim). J'ai déjà remercié mes parents, ma famille, mon agent et Ryan Gosling pour mon Oscar. Et mon Golden Globes. Et mon César.
J'ai, toutefois, rapidement réalisé que le théâtre se débrouillait très bien (bien mieux) sans moi et depuis lors, j’arpente les salles de théâtre. Et les rues d'Avignon une fois par année. Et lorsque le Théâtre de Valère met en avant des pièces originales, je ne peux qu'en profiter avec mon Passeport valaisan.
Révélation 4 : Je m'échappe sur des mots
Je trouve qu'il n'y a rien de plus magique qu'un théâtre. Celui de Valère est magnifique. Un vieux bâtiment qui raconte son histoire qui commence il y a bien longtemps. Les sièges de velours orange. Le grand rideau. La scène. Et puis les actrices. Les acteurs. Leur jeu. L'histoire racontée.
Perchée sur le balcon, les pieds sur la scène et la tête dans les mots, je me perds. Je ris, je me fâche, je pleure. Je deviens cette femme qui aime d'un amour fou cet homme qu'elle ne peut avoir. Je deviens cet homme pétri de remords, qui cherche son chemin de pénitence. Je deviens les notes de musique qui s'élèvent vers l'immense chandelier. Je me laisse embarquer sur les mots des autres.
Rideau. La pièce s'achève. Les applaudissements emplissent le théâtre. Je rentre chez moi, la tête pleine d'histoires. Théâtre de Valère, je reviendrai hanter tes couloirs.
A bientôt !
